Auteur : Philippe Lamarche
Architecte Infrastructures – ACMI
Introduction
L’actualité scientifique récente, relayée par les médias, s’est focalisée autour du rover de la NASA du projet « Perseverance ». Au bout d’un voyage de plusieurs mois, l’engin après une descente de tous les dangers (ralentissement brutal, températures extrêmes etc..) s’est posé sans encombre et nous envoie en continu des images, vidéos et données de la surface martienne.
Tout le monde s’est félicité de ce succès car la machine embarque de nombreux dispositifs plus sophistiqués les uns que les autres, provenant de différents pays contribuant chacun à sa manière au succès de cette mission. En France par exemple, les équipes ont travaillé sur une caméra à la pointe du progrès.
Les média n’ont par contre, pas parlé des processeurs situés au cœur du roller (les fameux brains ou cerveaux) lui conférant son « intelligence » pour piloter l’ensemble de la machine.
Pour obtenir un système « cérébral » suffisamment robuste pour résister à toutes les contraintes martiennes, il faut déjà partir sur un système de cluster classique avec 2 processeurs. Nous sommes là sur une approche probabiliste pure, bien connue des aviateurs (2 moteurs pour traverser l’atlantique) ou de nos infrastructures informatiques en cluster haute disponibilité.
La question est maintenant d’avoir une technologie éprouvée et robuste (pas question d’envoyer un dépanneur sur la planète rouge). Chaque processeur ou moteur doit pouvoir tenir longtemps et être ultra fiable, l’autre processeur n’intervenant qu’en dernière nécessité.
A ma connaissance, les américains ont le choix parmi de nombreux fabricants de processeurs et fondeurs associés.
Depuis le début de leur aventure martienne, ils ont toujours choisi la technologie Power d’IBM, gage de fiabilité, de robustesse et de performance. Nous avons donc 2 chips Power de plus sur Mars.
A noter qu’IBM a le monopole des processeurs sur cette planète et peut encourager des vocations de commerciaux aimant les conditions monopolistiques pour faire des affaires avec les petits hommes verts …
Plus sérieusement, je me suis intéressé à la vitalité de cette plateforme qui est au cœur du métier d’ACMI.
Comme je l’ai indiqué dans un autre blog (voir la page), une architecture informatique n’est pas monolithique, de nombreux facteurs rentrent en jeu et si vous utilisez des infrastructures différenciées dans une démarche d’hybridation, vous obtenez le meilleur des mondes.
Les réalisations récentes d’ACMI dans le domaine de la Blockchain avec IBM LinuxOne et demain des perspectives de Cloud hybrides utilisant Ansible, Redhat Openshift et ses Cloudpacks prennent tout leur sens pour des approches container.
Technologie IBM Power
La technologie Power d’IBM apparue à la fin des années 80 (au siècle dernier) était déjà résolument moderne, visionnaire, permettant des architectures agiles avant l’heure. Elle s’intègre parfaitement dans des stratégies de consolidation et est largement éprouvée sans souci particulier ni de mise en œuvre, ni d’exploitation.
Par exemple, cette technologie permet d’avoir dans la même machine un « découpage » en partitions AIX, IBM i (OS/400) et Linux. La virtualisation via hyperviseur intégré, apporte depuis le début une flexibilité étonnante avec une perte négligeable de performances. Les différents logiciels de l’architecture peuvent travailler avec des systèmes d’exploitation optimisés, profitant d’une communication optimale au sein de la même machine physique.
Bien entendu cette plateforme est prête comme le reste des gammes IBM pour l’approche containérisée et le Cloud.
Exemple de conseil ACMI sur cette plateforme Power :
Les clients sont d’accord pour faire évoluer leur parc et utiliser l’apport des nouvelles technologies mais quid de leur infra legacy cœur de métier sur une vieille machine coutant cher en maintenance ?
« Comment éviter un nouveau développement en Linux sur des applications sensibles, difficilement transformables en microservices ?
Surtout que mes développeurs qui ont écrit le code de production ne sont plus dans l’entreprise … »
Nous avons l’habitude de régler avec nos clients ce genre de problématique. Nous pouvons même faire ici un parallèle saisissant avec les futures voitures hybrides ou électriques et la voiture de collection (plus de 25 ans d’âge).
En effet, ils se trouvent confrontés au même problème que les collectionneurs de vieilles voitures avec l’essence sans plomb. Celle-ci était plombée lorsque leur cher « tacot » a été fabriqué. Il fallait trouver une solution pour pouvoir continuer à rouler sans casser le moteur quand l’essence sans plomb est apparue.
Les pétroliers ont donc trouvé des additifs à rajouter pour régler ce type de problème.
De la même façon, en AIX par exemple, certaines versions comme l’AIX 5.3 très stables à leur époque ont été beaucoup utilisées par les éditeurs sur des machines « anciennes » achetées disons au début de ce siècle.
Les solutions, souvent centrales autour des bases de données critiques, fonctionnent parfaitement. Cependant lors de changement de machine les clients ne peuvent pas bénéficier des dernières avancées technologiques avec ce système d’exploitation ancien.
L’idée est d’utiliser une fonctionnalité appelée WPAR « encapsulant » l’ensemble de l’environnement applicatif tel quel. Cette bulle applicative est capable de tourner avec un système d’exploitation plus moderne adapté à des machines modernes. C’est l’histoire de l’additif appliqué à l’informatique.
Par cette astuce, le client va pouvoir bénéficier des dernières technologies d’une part et conserver d’autre part ses applications les plus critiques, sans avoir à se lancer dans un projet de transformation souvent complexe, avec gain de temps et d’argent à la clef.
Ceci n’est qu’un petit exemple de solutions simples et originales mises en œuvre par ACMI pour tirer parti au mieux des infrastructures IBM de nos clients. Nous pouvons mettre en œuvre des solutions pertinentes soit chez le client, soit dans notre Cloud privé, soit en mixte pour des solutions de haute disponibilité par exemple.
Conclusion
En conclusion, cette plateforme Power est plus que jamais d’actualité, stable, robuste, performante prête pour les défis à venir du Cloud Hybride et de l’Intelligence Artificielle.
La technologie Power IBM, seule présente sur Mars est une technologie éprouvée dont vous pouvez bénéficier sur Terre aujourd’hui et maitrisée par ACMI depuis plus de trente ans.
ACMI est le premier partenaire stratégique français d’IBM à avoir obtenu le statut PLATINUM avec une distinction EXPERT sur l’offre globale Serveur et Stockage. Nous sommes également certifiés IBM Mainframes (IBM Z et LinuxONE) et proposons tous les services d’infrastructure associés On Premise ou dans le Cloud ACMI.
N’hésitez donc pas à nous contacter pour évaluer techniquement vos besoins et potentiellement trouver ensemble une approche Power, gage de robustesse et performance. Nul doute que nous trouverons une solution adaptée à vos besoins.